Les nouveaux chariots en polymère de la série drylin éco de la société igus sont moulés par injection à partir de polymères hautes performances regranulés et sont de ce fait économiques et durables.
Destinés aux tâches de déplacement et de positionnement simples, leur prix est de plus de 80 % inférieur à celui de leurs homologues fraisés en aluminium. Leurs paliers mobiles intégrés leur permettent même de se déplacer sans problème sur des rails incurvés en aluminium.
Positionner un écran mobile avec de la publicité dans un magasin de chaussures. Déplacer un préhenseur qui transport des friandises dans un distributeur automatique. Pour de telles opérations, les guidages linéaires à billes associés à des chariots et à des rails en acier sont souvent surdimensionnés. Les ingénieurs paient pour des propriétés mécaniques dont ils n'ont absolument pas besoin. Alors que pour de nombreuses entreprises, faire des économies n'a jamais été aussi important en une période de crises multiples, de la flambée des prix de l'énergie à l'inflation en passant par les perturbations des chaînes d'approvisionnement. « C'est la raison pour laquelle nous avons ajouté à notre gamme de guidages linéaires une nouvelle série d'entrée de gamme très économique, baptisée drylin éco », déclare Aurélien Erson, Responsable Projets drylin chez igus France. « Elle convient à la perfection aux tâches de déplacement et de positionnement simples, mouvements non rectilignes compris. »
Réduction d'environ 80 % du coût des chariots
La nouvelle série drylin éco a été conçue comme alternative low cost aux guidages linéaires existants de la série drylin d'igus. Le secret de cette réduction des coûts ? Les patins ne sont plus en acier ou en aluminium fraisé, ils sont en polymère hautes performances moulé par injection.« Cette fabrication en série moins chronophage, en une fois, permet de faire passer les coûts d'un chariot en taille 0630 de 112 euros à 21 euros. Soit des économies de plus de 80 % pour les ingénieurs », explique Aurélien Erson.
Le fonctionnement de la gamme drylin éco est aussi rentable puisqu'elle n'a pas besoin d'entretien. Tout cela parce que des particules microscopiques de lubrifiant solide sont intégrées aux éléments de glissement en polymère hautes performances à l'aide desquels le chariot se déplace sur le rail. Ils permettent un fonctionnement à sec sans graissage supplémentaire, contrairement à ce qui se produit avec les systèmes linéaires classiques. L'utilisateur gagne du temps et fait des économies de matériel. Autant d'avantages qui rendent le produit faisant appel à ce type de guidage linéaire plus rentable et plus attrayant. Sans compter que le système est aussi extrêmement léger. « L'utilisation de polymère et d'aluminium permet d'utiliser la série drylin éco pour de nombreuses structures en construction légère », ajoute le spécialiste des guidages linéaires.
Le chariot se couche élégamment dans les virages grâce à des calottes mobiles
La série drylin éco permet même des courses non rectilignes. igus fabrique en effet des rails en aluminium anodisés de façon classique droits, mais aussi des rails incurvés. Ceux-ci permettent des déplacements en quart de cercle, en demi-cercle et circulaires ainsi que pour arcs convexes et concaves. Les éléments de glissement en polymère des chariots s'adaptent à la forme du rail grâce à des calottes mobiles. Même en virages, le mouvement se fait avec une grande fluidité, sans bruit et sans claquement «, précise Aurélien Erson. « C'est très important pour les distributeurs automatiques qui sont placés dans des lieux publics et qui doivent fonctionner en causant le moins possible de désagréments. Les distributeurs de boissons dans un hall d'entrée d'hôtel par exemple. »
Des chariots fabriqués à partir de déchets de production
Les nouveaux chariots de la série drylin éco sont non seulement économiques à l'achat et rentables pendant l'utilisation, ils sont aussi durables. Pour le moulage par injection, igus utilise en effet des granulés recyclés en iglidur ECO P, composés à 100 % de déchets de production, notamment des carottes et des pièces défectueuses. « Ce recyclage nous permet d'éviter que le polymère soit incinéré », conclut Aurélien Erson. « Nous le retransformons en granulés qui sont réinjectés dans une économie circulaire préservant les ressources et l'environnement. »
