Comment se préparer pour la prochaine génération d'ingénieurs ?
Nous avons beaucoup entendu parler de la génération du millénaire : elle est souvent dépeinte comme narcissique et connectée aux médias sociaux, ou du moins c'est le cliché.
Même si de nombreuses généralisations sur ce groupe sont faites en plaisantant, la génération dite de Facebook n'a pas une bonne réputation auprès des employeurs. Obsédés par la génération Y, beaucoup n'ont pas remarqué une génération entièrement nouvelle s'intégrant au marché de l'emploi : la génération Z. Ici, Mark Proctor, directeur général chez EU Automation, aborde les défis auxquels l'industrie fait face lorsqu'elle tente de recruter l'archétype de cette nouvelle génération.
Contrairement aux générations précédentes, la génération Z n'a pas encore terni sa réputation. Nés entre 1994 et 2004, les jeunes de la génération Z forment la génération la plus connectée au numérique à entrer sur le marché du travail. Tandis que leurs aînés ont été séduits par l'introduction du smartphone et l'ascension de Facebook, cette nouvelle génération est plus encline à considérer les médias sociaux comme démodés.
La génération Z est engagée avec la technologie, pas exclusivement les médias sociaux, à partir d'un très jeune âge. Au cours de la dernière décennie, les appareils intelligents ont transformé nos maisons et nos salles de classe. En outre, l'informatique, notamment la programmation, a gagné une place dans les programmes d'enseignement nationaux.
La génération Z n'est pas seulement habituée à la technologie ; elle n'a jamais connu un monde sans technologie. Le défi est de comprendre quelles seront les conséquences pour l'industrie de cet afflux de candidats astucieux dans le domaine technique.
Le passage à l'âge adulte de la génération Z ouvre les portes d'un réservoir de talents incroyable pour les employeurs dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques. Tirant parti de leurs compétences technologiques, les ingénieurs de la génération Z sont susceptibles de développer des connaissances au-delà de l'ingénierie pratique traditionnelle.
La prochaine génération sera capable de s'engager avec les logiciels même les plus complexes, les applications basées sur le cloud et les appareils intelligents, sans se sentir désemparée. Pour les organisations dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques, l'arrivée imminente de ces candidats peut paraître un rêve, mais leur recrutement n'est pas un exploit facile.
En dépit de la concurrence croissante sur le marché de l'emploi, les jeunes générations sont de plus en plus sélectives dans leur choix d'un milieu de travail et elles privilégient davantage la culture de l'entreprise et les avantages sociaux des employés que les salaires de départ ou les désignations d'emploi sophistiquées.
Contrairement aux habitudes de carrière à long terme des générations plus âgées, la génération Z pense que trois ans est une durée appropriée pour leur premier emploi, une statistique inquiétante pour les entreprises qui espèrent encourager et développer de nouveaux talents. Pour contrebalancer ces chiffres inquiétants, les entreprises du secteur de l'ingénierie doivent comprendre les exigences distinctes des candidats de la génération Z.
La génération Z constituera la prochaine légion d'ingénieurs en génie civil, mécanique et électrique, construira des infrastructures intelligentes, inventera des choses qui changeront notre vie et s'embarquera dans de nouveaux développements dans les domaines de la robotique et de l'intelligence artificielle. Les jeunes de la génération Z sont peut-être déjà habitués à la technologie, mais collaborer avec un employeur visionnaire pourrait libérer leur véritable potentiel.
